Un chant d'oiseau. Est - il funèbre? (PV EMEI <3)

. . . C'était à partir d'ici qu'on y accédait, qu'on accédait au monde de "Lueur D'un Soir". Ce monde ou l'entrée si froide, peuplée d'arbres nus à la silhouette noire et grâcieuse, vous rappellaient divinement bien la fête qu'il préférait, la fête d'Halloween.

Perdu à l'intérieur de ses songes -ou plutôt du songe- , Il marchait sans vraiment guetter devant lui, ses yeux noirs incrustés dans le physique blanc éclatant de la neige. Il l'attendait Elle. Celle qui hantait de puis plus de dix ans ses pensées comme le fantôme qui hante le vieux manoir abandonné, La seule capable d'occuper toute vos pensées, de les manger toutes crues, de les chiffoner pour les balancer dans le lointain horizon, pour ne jamais en sortir, en bref, ce qu'il était en train de se passer.

* Toi. . .*

Une larme perla sur sa joue. D'abord elle déborda de l'oeil emplit du liquide pur, puis atterit sur sa joue, et traversa la hauteur de son portrait. A la fin du voyage, elle éclatait sur le sol, et séchaient comme tant d'autres, oui, tant d'autres.

Il se mit à accélerer, il avait hâte d'atteindre le but qu'il s'était fixé, et ce depuis tellement de temps, que cela avait finit par devenir plus qu'une obsession, une dorgue. il éait complètement dérouté de tout, ett n'attendait que cela.

* Oh, toi. . .*

Puis, il se prostra là, sur le simple mur qui encadrait unn portail où le domaine renfermé n'était plus habité, ou n'en possédait plus l'apparence.
Il frotta ses paumes de mains l'une contre l'autre, se mit à balancer ses jambes dans le vide, et ramena enfin après deux ou trois minutes, l'un de se genoux contre sa personne.

Brusquement, il leva la tête . . . C'était ici, il ne s'était effectivement pas trompé.

[ Niyah ch'ui la n'amour !!! XD ]

Un jour sans soleil. Plutôt gai pour certain. Plutôt pour certaine...

Un jour comme les autres, une silouhette marcher gracieusement sur le chemin. Habiller legerement, un simple robe noire, de longues bottes noir et un long manteau lancer sur ses épaules a la va vite. Ses longs cheveux noires se balancer au vent, et près d'elle, un gigantesque corbeau blanc plané tranquillement, semblable a un de ces rapaces majestueux.

Un jour comme les autres, la jeune fille, appeller en urgence pour quelques banals evenement était sortie par la grande porte il y a quelques heures. Non contente d'avoir été confronter a quelques imbécile qui "embeter" de pauvres enfants, elle les avaient tuer sans dire un mot. Après tout, une vie de plus ou de moins, ce n'est ca qui l'empecherai de tracer sa vie. Elle repensser a son enfance, totalement isolée et seule, elle ne se rappeller que d'une personne, une seule. Peut-être plus de son visage, mais de sa présence. Alors qu'elle se perdait dans ses pensées, la pluie arriva. Elle enfila son manteau et accelera le pas jusqu'a tomber devant un vieil arbre. Jusque la, rien de bien bizarre, sauf que la porte qui se situer derrière était bel et bien fermée. Il ne manquait plus que ca. Elle frappa legerement a la porte et attendit. Mais rien... Un bref soupir s'echappa de ses lèvres roses. Elle leva la tête vers le ciel, d'ou la pluie tomber. Elle lui sembla ressentir la presence de quelqu'un, quelqu'un qu'elle connaissait. Mais n'arrivait aucunement a lui donner un visage, et encore moins un nom...Et puis soudain, la porte s'ouvrit lentement.

« Bah... c'est pas trop tot...»

Elle se glissa a l'interieur de la ville, et marcha lentement sur les gouttes de pluie qui s'écraser a ses pieds, et sur son visage. Traçant un sillon sur sa peau pale. Elle s'arretta net, il lui avait sembler avoir vu quelqu'un. Devant la porte. Ou plutôt, assis sur le gigantesque mur qui entourer la ville. En temps normal, elle s'en serait moquer, mais sa presence lui avait fait marquer un temps d'arret. Hésitante, elle fit demi-tour et scruta devant elle. Devant, elle ne voyait qu'un jeune homme de dos, assez mysterieux. Elle n'aurait put l'identifier, si ce n'est qu'elle avait une affreuse enviede deja vu. Et brusquement, son coeur s'agita. Comme pour l'alerter de quelque chose, les battements de son coeur s'accelerèrent. Elle cligna des yeux et s'arreta a quelque pas du mur, et du jeune homme, qui s'était retourné. Elle enleva son manteau, devoilant son visage pale, ses yeux émeraude, plonger dans celui du jeune homme, et ses cheveux plaquer sur son doux visage au joues legerement rosées. Elle resta la sans bouger, elle ne savait pas ce qui lui arriver, incapable de remuer le petit doigt, ni d'articuler une seule syllabe. Skeros s'agita et se posa sur son épaule avant de pousser un long croassement et le silence s'installa. Se brisant quelques fois alors que le vent secouer les longs cheveux de la jeune fille, laissant leurs parfum se melanger a l'air frais d'un journée enneigée.

[ <333 Ton post est vwément couuuuuuuuuuuuuul :p]

Il plissa les yeux, sans doute pour ravaler sa tristesse, et pour mieux écouter le silence de son entourage. C'était calme, paisible même.
Il passa le revers de son index sur sa joue, pour chasser sa dernière larme. Il saut du mur, et ses pieds trouvèrent le sol rapidement avec un incroyable équilibre. Ne dit -on pas queles chats retombent toujours sur leurs pattes ?

Il avait longuement observé le sol, et y avait également trouvés des empreintes de pas, plus ou moins récentes, cette ville était donc habitée. Il se tourna, le regard toujours enfoncés dans la neige, et s'avanca d'un pas sûr de lui , franchissant le portail, il était donc dans la ville. Ses cheveux virevoltèrent légèrement. Il soupira.

Saty avait disparu depuis quelque jours. Cela lui arrivaient lorsqu'ils changeaient de ville ou de lieu. Certainement préférait -elle prendre connaissance des alentours pour mieux le guider s'il se perdait, ce quir était néanmoins rare.

- Il est temps.

Sa voix mélodieuse, grave et séduisante avait ensorcelé bien des jeunes femmes auparavant. Contraintes d'aimer à sens unique, puisque son obsession le déroutait complètement, le coupait presque du monde.

Il redressa la tête, et ouvrit la bouche pour parler: aucun son ne voulut sortir de ses douces lèvres fines et tracés d'une exquise manière.
Devant lui, à quelques mètres se détachait du paysage une ombre noire,aux formes distinctif, puisqu'il s'agissait de la douce odeur parfumée d'une jeune femme, au physique avantageux et à l'élégance d'une nymphe.

Aucun doute, c'était Elle.

Alexiel écarquilla de grands yeux ronds, puis, son visage se durcit. Elle ne pipait mot et était plantée là, un corbeau noir sur l'épaule. Il tenta vainement de se retenir. . .Mais rien n'y fit. Il accouru auprès d'elle et s'arrêta net: le moment immonde d'hésitation. Emeï rimait avec sublime : ses yeux en amande briallaient, ses joues pâle au teint de blanches marguerites, sa gorge fine et dessinée parfaitement. . .

Elle était plus petite que lui, et il aimait ça. Il se pencha sur elle, et prit un air amusé.

- T'es dix fois plus mignone que ce qu'on m'avait dit. . .

Completement absorbée par ce jeune homme qui s'approchait d'elle, elle n'osa même pas reculer. Il se pencha vers elle, comme pour accentué le fait qu'elle était bien plus petite que lui et lui dit :

- T'es dix fois plus mignone que ce qu'on m'avait dit. . .

Les joues rougissante, elle baissa la tete, une signe de faiblesse qui ne trompe pas. Jamais elle n'avait réagi ainsi, encore moins devant un inconnu. Et pourtant, elle embait le connaître, par coeur, sur le bouts de ses cinq doigts fin et pale. Elle redressa la tête et affronta de ses yeux émeraude le regard de ce jeune homme au trait fins.

« Parce que l'on t'a parlé de moi ?... »

Question sans aucun sens, car elle savait, elle savait forcement qu'on lui avait parlé d'elle. Et il n'était pas le seul. Seulement, elle avait attendu ce moment depuis longtemps, sans vraiment savoir comment aurait-elle put réagir. Elle pencha legerement la tête et plissa ses yeux, avant de tendre sa main pale aux doigts fin et de caresser la joue de ce jeune homme, qu'elle trouvait ressemblant aux plus lointain de ses souvenirs. Et d'une voix tirailler, peut-être par la joie et peut-être par la tristesse, elle murmura :

« Tu est... Tu est celui que j'attendais, non ? »

A dire vrai, "attendre" n'était pas tout a fait le mot. Elle en avait rever, elle l'avait desirer, mais jamais elle ne l'avait attendut. Le fait qu'elle se trouve devant lui a cet instant était tout a fait iréel. Ou plutôt, impensable. Skeros, fier de pouvoir montrer sa belle couleur, s'envola, laissant voleter quelques plumes blanches. Il avait laissa la la jeune fille, seule. Seule parce qu'elle se sentait incapable de pouvoir rester naturelle. Naturelle, c'est a dire froide, parce que son coeur avait était geler, et elle avait souffert de ce froid qui la ronger. Alors elle s'était forger ce caractère, mais au fond, elle n'était que cette petite fille sans defense, peureuse et naïve qui rever toujours de son prince charmant...

[ J'hésite à écrire à la première personne . . . :p ]

Alexiel adoucissa son portrait, révélant un aspect bien plus chaleureux que précédemment. Il commençait à sentir en lui, qulque chose de nouveau. Tout autre que de l'amour, c'était ce que l'on appelait la passion. Ca vous rongeait ça. Ca vous donnait envie de faire des choses regettable et pourtant, la tentation ne parraissait pas de petite envergure. . . Oh ça non, croyez - le.

Le rose pourpre qui lui montait aux joues était splendide. Ses jolies mèches volaient librement dans l'air, avec sauvageté.

" Parce qu'on t'a parlé de moi ? . . . "

Il se mit à rire silencieusement. Cela lui arrivait tellement peu, qu'il était presque impreceptible de le voir, les seuls symptômes étaient ces petits haussements d'épaules au rythme réguliers.

Oh que oui qu'on lui avait parlé d'elle, plus qu'il n'en aurait probablement fallut d'ailleurs. Déjà, il jouissait de la présence d'Emeï, dévorant chaque seconde à ses côtés. Délicatement, la délicieuse jeune femme porta une main glacée à sa joue. Le contact lui fît un bien fou, complètement fou.

" Tu es. . . Tu es celui que j'attendais, non ? "

Il n'en puit plus. La chaleur envahissait son être, il était à deux doigts de céder. Céder à cette étrange passion. Il fallait qu'il agisse avant d'éclater. Un besoin tout autre de goêter à ces lèvres fruitées qui captivaient son âme.

il saisit sa main afin de l'attirer contre lui violemment. La chaleur de son corps l'excitait encore plus. . .

* Mon dieu. . . *

Mystère. Il ne baissait jamais sa garde à ce niveau, il haïssait le fait qu'on sache tout de lui.

- Qui sait ?

Une paire d'ailes blanches, et Saty faisait son entrée en scène.

[ Ben... ché pas XD Moi j'ai plus de mal a la premiere mais en même temps dans ma fic j'ecris a la première personne du coup c'est en ce moment que j'ai du mal a ecrire a la troisième XD Mais en même temps, avec la première personne des fois on arrive mieux a decrire les sentiments et tout je trouve ^^ ]

Sur ces derniers mots qu'elle prononca, Alexiel l'attira violement a ses cotés, et, enlaçant son corps glacé, il lui dit :

- Qui sait ?

Elle le savait, elle en était sure. Sure d'avoir attendu depuis si longtemps un rêve qu'elle croyait ne jamais se réaliser. Une ombre blanche attira son regard émeraude. Mais elle n'y fit pas grande attention, plus occuper a maitriser les battemnts de son coeur et les tremblements de ses membres. Car oui elle avait froid, elle avait une froideenvie d'aimer en ce jour. Mais elle savait qu'elle n'en serait pas capable, du moins, pas aussi vite. Elle releva legerement la tête jusqu'a croiser le regard du jeune homme et, bravant le rouge qui lui montait aux joues, elle lui sourit timidement. Simplement qu'elle n'avait pas de mots. Dans ces moments, parler ne servait a rien. Strictement a rien. Dans ces moments, seuls les gestes compter. Les geste d'attention, et les ceux qui les accompagner. Un leger soupir s'échappa d'entre ses lèvres rose et elle tourna la tête. Juste pour eviter de regarder un rêve qui s'en doute aller s'échapper. Trop vite. Trop vite pour elle.

« Dis moi, ou était-tu passer durant tout ce temps ? Je veut dire... Qu'est-ce qu'on a fait de toi ? »

* Si loin de moi... *

Le problème, c'est qu'elle n'aurait pu ajouter ce qu'elle penser. Pour elle, devoiler un trop grand besoin de voir une personne était impossible a decrire. Juste a montrer. A vrai dire, l'endroit lui importer peu, juste qu'il était la maintenant. Baissant la tête, elle murmura quelques escuses et laissa couler une larme, une seule, qui traca un sillon sur sa joue rose.

Il voulait la serrer de plus en plus fort, parce que l'allure squelletique de la jeune femme lui donnait l'impression de pouvoir la casser , l'image d'un poupée de porcelaine lui revînt en tête, c'était quelque chose qui s'associait bien avec la personne, vraiment. S' il se contenait, c'était pour ne pas brusquer les choses, mais pourtant, il osait encore éspérer qu'ils pourraient. . . Non, biensur que non, jamais cela ne pourrait se réaliser un jour, il ne fallait pas devenir naïf.

Elle tremblait au creu de ses bras Contre son torse, son haleine se dégageait jusqu'à son menton. Il s'autorisa le fait de déposer ce dernier sur le front de sa jeune soeur. La seule capable de lui faire perdre la tête. L'amour fraternel avait beau être un lien fort, les deux jeunes gens étaient parfaitement conscient que cela dépassait bien une simple liaison familliale. . .

il avait toujours cette petite main à l'intérieur de sa paume. Ils entrelaça ses longs doigts dans les siens, d'un geste sensuel. Il esquissa un sourire mesquin. Son autre main descendit un peu plus, encore un peu. . .
Cette fois, c'en était trop. Il la plaqua contre le mur qui se trouvait derrière la jeune demoiselle et lui administra un baiser spectaculaire, long, passioné et langoureux. La pression commençait enfin à stagner, il la pressa fortement contre lui.

" Qu'est ce qu'on a fait de toi ? "

Ces paroles résonaient dans son crâne comme des tambourss vifs au son lent et lourds. Il ne lachait toujours pas l'emprise qu'il avait sur ce corps fragile dont il était éperduement amoureux depuis toutes ces années, depuis sa naissance, et facilement jusqu'à sa mort. C'était simple, il l'avait trouvée.

L'envie d'elle l'avait ravagé.

Il sépara avec d'innombrables remords sa bouche de la sienne. . .Dommage, l'instant avait été si beau. . .

Les tremblements de son corps s'accentuèrent alors qu'il glissa sa main jusqu'a froler ses hanches. Sans vraiment savoir comment cela était arriver, elle ferma les yeux et fronça les sourcils, sentant se rapprocher le jeune homme, alors que le contact froid et enneigé du mur lui faisait parcourir un long frisson. Et le contact de ses lèvres la fit trembler. Son corps tout entier avait était glacer, et pourtant, une extreme chaleur la devorer de l'intérieur. Elle laissa de nombreuses larmes couler alors que le jeune homme la serrait de plus en plus fort. Chaque battements de son coeur semblait interminable et lorsqu'il sépara ses lèvres des siennes, elle ne put que se terrer plus encore dans les bras du jeune homme. Elle plaqua sa tête contre le torse du jeune homme et entendit les battements de son coeur. Chaque battements lui rappellait le sien, seulement, elle croyait que le sien n'était pas loin d'exploser tant il s'était agiter. Elle essuya les nombreses larmes qui mouiller son visae, mais aussitot, d'autres venaient les remplacer. La sensation de pleurer pour quelque chose d'insignifiant. Pleurer pour savourer un moment qu'elle aurait voulut passer en boucle dans son esprit. Mais a peine était-il finit, qu'il s'éffacer aussi vite qu'il s'était passer. La jeune fille ferma les yeux et entoura de ses bras le cou du jeune homme et soupira. Si les instants de ce genre était eternel, ce serait un des plus beaux cadeaux que l'on aurait put lui offrir. Malheuresement, toute bonne choses ont une fin. Elle ouvrit un oeil et observa le paysage. En temps normal, elle l'aurait trouver d'un barbant. Sauf qu'elle voyait sous un autre angle. Sans vraiment changer d'avis, elle se redressa et plongea ses yeux emeraude dans ceux du jeune homme. Elle baissa les yeux et soupira, a vrai dire, elle n'avait pas grand chose a dire. Elle n'avait même rien a dire. A quoi bon avouer a un être que l'on aime qu'il nous a manqués, que l'on aurais aimer avoir de ces nouvelles et tout ce qui s'enssuit. En même temps, elle ne pouvait s'empecher de se sentir coupable de ce qui lui était arriver. Elle avait très mal vecu sa jeunesse, et était presque sure que tout était de sa faute. Toujours les yeux baisser, elle murmura d'une voix hésitante et pleine de remords :

« Est-ce que tu sauras me pardonner ? »

La pardonner pour ce qu'il avait vecu et de l'avoir oublier pendant ne serais-ce qu'une seconde. La pardonner pour l'avoir laisser "tomber", et surtout, de l'avoir aimer...

un bon présage, elle ne l'avait pas repoussé, sentiment de soulagement intense. C'était un bon début. Il l'étreignait d'une toute autre façon, pas fraternelle du tout. Et, pour la première fois de sa vie, il était Heureux.

Il ne voulait pas la lâcher. Il ne pouvait pas la lâcher. Pendant un instant, l'adolscente avait cessé de grelotter, et ils avaient chancun, partagé un peu de chaleur de l'autre. Il retira pourtant la main posée sur les hanches d'Emeï, il ne souhaitit pas/plus la mettre mal à l'aise à son égard. Alexiel remarquait bien qu'il y avait quelqu'un à ses côtés qui les avait vu, et qui attendait qu'on daigne lui prêter un peu d'attention.

Une douleur lui déchira le ventre, lorsqu'il se retira de ses bras, l'absence des mains autours de son coup étaient à peine retirées qu'elles commençaient dès lors à lui manquer cruellement. Un grand fouilli s'organisa dans son esprit. Il ne fallait pas oublier qu'il avait éxécuté tant d'immondices par le passé. . .Non, il n'avait pas droit à un tel bonheur. Il ne le méritait pas. Il détournna les yeux, honteux.

" Est - ce que tu sauras me pardonner ? "

* Oh, si tu savais. . .*

Il éprouvait du mal à respirer, ces paroles le faisaient presque suffoquer. Elle n'avait rien à se reprocher, on les avait volontairement séparés à la naissance. Il était même surpris qu'elle arrive à le reconnaitre sous se traits noirs et peu sociables. il l'avait tant fait souffrir, mais en même lieux, n'était - elle pas la seule chose qui l'aidait à survivre, son essentiel, sa raison de vivre, son propre sang : son propre coeur.

Il passa l'une de ses mains sou le menton de sa soeur, dans le but le relever son visage. Aprèsavoir déposé un simple baiser sur son front, il s'éloigna d'elle peu à peu.

- Je pense devoir te retourner la question.

Il trouvait cette réplique particulièrement minable et à la limite du puéril, mais le pire était qu'il le pensait sérieusement. Il se retourna et se pencha. Il récupéra quelque chose à terre, et fit volte face. Positionné à quelque mètres d'Elle, il tendit les avant bras et ouvrit ses mains sur une petite boule de plume. Il leva un sourcil, et fixa Emei :

- Saty.

Quelques seconde après lui avoir poser cette question qu'elle regretter deja. Le fait d'y repensser était comme une blessure profonde qu'elle avait reveiller alors qu'elle s'était endormi depuis bien des années. La tête basse, ruminant ses pensées, Alexiel remonta brievement son menton et deposa un baiser sur son front. Le simple contact de ses lèvres la fit frissoner.

- Je pense devoir te retourner la question.

Il se detourna et le fait qu'il se trouve a plus de quelques mètres fit exploser une immense douleur dans son propre interieur. Elle soupira et lança :

« Non... J'ai eu une vie au moins... Moi... »

Le fait de toujours devoir parler d'elle rendait honteuse la pauvre fille qu'elle était devenue en quelques heures. Avant d'entrevoir le jeun homme se baisser et ramasser quelque chose a terre, Emeï scruta le ciel froid dans l'espoir d'apercevoir Skeros, après tout, un corbeau blanc, on n'en voyait pas tout les jours. Seul problème, puisqu'il était blanc, avec le ciel gris, elle n'allait pas le reconnaître au premier coup d'oeil. Et Alexiel s'approcha d'elle, tendis les bras et presenta a la jeune fille une petite boule de plus blanche. Elle leva les sourcils et lança un regard interrogateur au jeune homme qui lui repondit sur un ton mysterieux :

- Saty.

La jeune fille n'osa pas la toucher mais se pencha legerement dans l'espoir d'en tirer plus ample information. La petite boule se mit a remuer et il en sortit une petite tête au bec d'un blanc presque aussi pale que son plumage. Une leger sourire illumina le visage de la jeune fille. C'était bien la première fois qu'elle voyait un oiseau de ce genre. Cette fois, elle tendis la main et la petite créature l'observa d'un air plutôt menaçant. L'oiseau tendis la tête et ouvrit son bec avant de se refermer sur un des doigts de la jeune fille. Celle-ci retira vivement son doigt et lança un regard noir a la petite créature qui, comme content de son geste, detourna la tête.

« Et ça t'amuse en plus -__-' »

Emeï soupira et porta son doigt a sa bouche et observa le ciel. Elle aurait bien voulut presenter Skeros a Alexiel. Et puis elle entendit des battements d'ailes puissant. Et puis Skeros atterit brusquement dans la neige, plantant ses griffes dans celle-ci. Il s'approcha de la petite créature et pencha sa tête, tandis que ses yeux rubis scrutait tranquillement l'oiseau. La jeune fille tourna la tête vers le corbeau blanc et lui souris. En guise de reponse, celui-ci se traina jusqu'a ses pieds et s'envola jusqu'a atteindre la hauter de ses épaules, avant de s'y poser en un croassement puissant sans doute pour accentuer le fait qu'il soit la.

« Oh, on avait tous remarquer que tu était arriver, pas la peine de te la jouer en spectacle... »

Emeï tourna son regard vers l'oiseau dans les mains d'Alexiel et vers le jeune homme avant de lui dire, un leger sourire au lèvres.

« Skeros... »

Bien que les présentations ne la passioner pas vraiment, surtout se faire "mordre" le doigt par un oiseau, et pris Skeros et le lança dans les airs avant que celui-ci ne s'envole en une pluie de plumes blanches. Une voleta jusqu'au pied de la jeune fille, elle la ramassa et la tendit a Alexiel avec un leger sourire timide.

« C'est pour le souvenir... »

En effet, le souvenir n'était pas vraiment inoubliable, elle aurait preferait lui offrir quelque chose de plus beau qu'une simple plume. Mais a vrai dire, elle n'avait pas l'esprit genereux...

"Non. . . J'ai eu une vie au moins. . . Moi. . ."

Sur ce côté là, elle marquait un un point. Car même si cela lui importait peu, sa vie avait été quasi inexistante. Semblable à un carton que l'on expédiait partout, sans jamais le garder. "Retour à l'envoyeur". Alexiel ne possédait aucun passé, pas le moindre évènement marquant ormi ce crime qu'il préférait garder secret. Un élément qu'il dissimulait à tout le monde, même à la femme de sa vie. Pour le moment, sa conscience le travaillait, certes, mais il fallait bien payer le prix de ses actes, et les assumer coûte que coûte, bien que cela ne l'enchantait pas, au contraire.
Il secoua la tête.

- Je. . . Je n'ai pas à me plaindre.

Il ravale sa salive comme qui formait alors une boulle dans son estomac. Son coeur rétrécissait, il commençait à avoir froid, et voir Emeï si loin n'arrangeait rien à l'afffaire. Les pieds plantés dans la neige, il ne bougeait plus.

Les présentations se firent dans un calme presque parfait. Le comportement de Saty semblait étrange, mais pour dire franchement les choses, aujourd'hui, sa colombe, il s'en foutait royal xD.
Alexiel lança son oiseau dans les airs, celle ci prit donc son envol dans l'horizon.

Alexiel Fit par la suite la connaissance du majestueux animal de compagnie de sa chère et tendre, corbeau de la couleur symbolisant la pureté. A un moment donné, le volatile s'éleva dans les airs, laissan sur son passage un petit tas de ses plumes.

" C'est pour le souvenir. . ."

Il se rapprocha d'elle. Un présent, la plume qu'elle tenait était un présent pour lui. Sur le coup, il eut beaucoup de difficulté à dissimulé son grand plaisir face à ce geste. il s'arrangea pour carressr sa main alors qu'il cueillait la plume offerte. Il la porta à on coeur, puis, chatouilla le bout du nez d'Emeï avec. Enfin, il l'attacha en pendentif.

- Merci. . .

* Je n'arrive pas à lui dire en face. Bon sang je n'y parviens pas ! *

Il essaya pourtant, regroupant le peu d'espoir qu'il commençait à retrouver.

- Je. . .

il fronça les sourcil, et passa sa langue sur sa lèvre inférieure.

- Je . . . T'invite à dormir quelque part ? J'voudrais pas qu'tattrappes un mal à cause de ma personne égoïste. . .

Déception totale. Un immense tristesse remplaça son enthousiasme. Il soupira fortement, mais ne voulait pas qu'elle cherche pourquoi il avait hésité. Il tenta donc un retournement de situation, et lui sourit pour la première fois d'une manière affectueuse. Il lui prit la main, et l'entraïna quelque part, ce fut à peine s'il patienta le temps qu'elle réponde.

[-> a l'auberge]

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